Au bonheur d’Horacio

Décembre 2003. À Paris, les Champs Elysées accueillent un étonnant visiteur. Il s’appelle Horacio, il est artiste de scène. Pas de n’importe quelle scène : il se produit sur celle du plus célèbre cabaret du monde, le Lido.
Horacio est un cheval. Pendant plus d’un mois, il se participera aux répétitions de la nouvelle revue du Lido, intitulée Bonheur. Un mois pendant lequel lui et son cavalier devront se plier aux contraintes du cabaret, côtoyer les danseuses, mettre au point leur numéro, connaître le trac avant la première… en un mot, vivre la vie d’un artiste de scène.

Réalisation : Hicham Falah – 2004


Les chevaux de la balle

Depuis plus de 150 ans le Cirque d’Hiver fait vivre le cirque équestre en plein cœur de Paris. Témoins de ce lien particulier entre le cheval et le Cirque d’Hiver : frises équestres, bas-reliefs, stucs et plâtres, représentant chevaux et cavaliers, omniprésents sur le bâtiment. Et, depuis 150 ans, pas un spectacle sans cheval…
Dans ces conditions, fouler la piste aux étoiles du Cirque d’Hiver n’est-ce pas le destin dont rêvent tous …  les poulains ? Les sept chevaux qui se produisent sur la piste cet hiver-là,  on t peut-être déjà oublié leurs émotions de poulain ; c’est que le travail pour arriver là, rythmée par l’infatigable cravache de la famille Bouglione, a été acharné.

Réalisation : Olga Prud’homme – 2004



Ces chevaux qui dansent

Au cours du mois de mai 2004, une étonnante troupe de théâtre s’empare d’un terrain vague situé au cœur de Paris, le long de voies ferrées. Les acteurs de la pièce qui sera jouée, Penthésilée Suite Fantasy, sont principalement… des chevaux. 
Des chevaux qui, pendant plusieurs mois, se succéderont sur la piste du petit chapiteau de bois de la troupe Salam Toto.

Ces chevaux danseront, improviseront avec leurs partenaires, joueront la comédie et la tragédie…
Le film nous convie à la préparation de ces comédiens hors norme ; notre guide pour pénétrer l’univers fantasmagorique et poétique de Salam Toto est Eva Schakmundès, directrice de la troupe et conceptrice du spectacle.

Réalisation : Manuel Irniger – 2004

Attitudes équestres

Le 18 septembre 2004, le Stade de France accueille un spectacle gigantesque intitulé Les Chevaux du Stade. Courses de chevaux alterneront avec une mise en scène de tableaux équestres.
Comment se conçoit un spectacle à la gloire de la race équine ? Comment évoluent les idées artistiques des concepteurs, metteur en scène, graphistes, mobilisés pour cet événement ? À partir de quels critères les chevaux artistes qui fouleront la pelouse du Stade de France seront-ils sélectionnés ? Comment seront-ils entraînés ? Comment préparer des chevaux habitués au calme des Haras Nationaux, au brouhaha d’une foule de milliers d’individus ?
Pendant neuf mois, telle une succession d’échographies, et jusqu’au jour J, ce documentaire raconte l’histoire des Chevaux du Stade.

Réalisation : Olga Prud’homme – 2004

Les messagers de la Furusiya

Le Moyen-Orient a connu un âge d’or de la cavalerie ; entre le XIIème et le XVème siècle, le combat à cheval était considéré comme un art à part entière.
C’est cet art spectaculaire, nommé Furusiya, que Saïd Huneidi s’emploie à reconstituer dans ses superbes écuries, en Jordanie. Jour après jour depuis de nombreuses années, il a préparé ses chevaux à un impressionnant ballet où les costumes sont réalisés d’après les représentations anciennes, où les coups sont portés, où la guerre est presque un jeu, où les chevaux sont acteurs de ce jeu. Car dans le spectacle de cet art martial, le cheval a autant d’importance que l’homme ; et devant son public, il doit savoir exactement ce que l’on attend de lui.

Réalisation : Frédérique Devillez  – 2004



 Il était une fois en Sibérie

Il était une fois en Sibérie, montre les dessous de la caméra de Joël Farges, sur le tournage de son long-métrage Serko. Ce film français tourné en Russie , raconte la traversée, en 1889, de toute la Sainte Russie –plus de 9000 kilomètres- par un jeune cosaque et son cheval, partis au grand galop pour rencontrer du tsar.

Comment, du Lac Baïkal à Saint Petersbourg, puis dans la République semi autonome de Bouriatie, préparer des chevaux pour un tournage qui s’étale sur plus de dix mois ? Un tournage pour lequel les scènes d’intimité entre le cheval et son cavalier succèdent à quelques impressionnantes cascades ? Un tournage qui a lieu, pour partie, au cœur de l’hiver sibérien. Ce film, retrace le travail de préparation des chevaux acteurs et s’intéresse aux moments forts des plus belles scènes équestres de Serko.

Réalisation : Olga Prud’homme – 2005

Réalisateurs / Directors: various
Production : Olga Prud’homme 
& Alice de la Moureyre
Durée / duration: 6 x 26 minutes
Format : 3/4
Documentaires de création / Creative doc.
Avec le soutien du C.N.C
Années de production : 2004 – 2005

Collection Cheval artiste